Définition détaillée du cashflow en immobilier
Le cashflow immobilier désigne la trésorerie nette générée par un investissement locatif après déduction de toutes les charges : remboursement du prêt immobilier, impôts, assurances, frais de gestion et dépenses courantes.
C’est un indicateur central pour tout investisseur : il permet de mesurer la rentabilité réelle d’un projet et de savoir si celui-ci génère de l’argent ou en consomme.
En pratique, un cashflow positif signifie que le bien rapporte plus qu’il ne coûte, tandis qu’un cashflow négatif traduit un effort d’épargne de la part du propriétaire.
👉 En France, le terme est souvent utilisé par les investisseurs en immobilier locatif, notamment ceux qui se forment aux techniques d’optimisation fiscale comme le régime LMNP ou le BIC réel simplifié.
Comment calculer le cashflow immobilier ?
Le calcul du cashflow se fait selon la formule :
Cashflow = Loyers perçus – (Crédit immobilier + Charges + Impôts)
Les charges comprennent :
- Frais de gestion locative ou d’agence.
- Charges de copropriété.
- Taxe foncière.
- Assurance habitation ou assurance loyer impayé.
- Entretien courant et travaux.
Exemple simple
- Loyers annuels : 12 000 €
- Mensualités du crédit : 7 200 €
- Charges et impôts : 3 000 €
👉 Cashflow = 12 000 – (7 200 + 3 000) = 1 800 € par an (150 €/mois)
Tableau comparatif : Cashflow positif vs négatif
Facteurs influençant le cashflow
- Le financement : taux d’intérêt, durée de l’emprunt, caution bancaire ou hypothécaire.
- La fiscalité : choix entre micro-BIC, réel simplifié ou revenus fonciers.
- La vacance locative : périodes sans locataire qui réduisent mécaniquement le cashflow.
- La gestion des charges : une bonne maîtrise des charges récupérables et travaux permet de préserver la rentabilité.
Stratégies pour optimiser le cashflow
- Allonger la durée du crédit : baisse des mensualités → cashflow plus confortable.
- Opter pour la location meublée : fiscalité BIC avec amortissements.
- Choisir un emplacement à forte demande : limite la vacance et sécurise les loyers.
- Négocier les assurances et frais bancaires : cautionnement du crédit immobilier peut être plus avantageux qu’une hypothèque.
- Limiter les travaux lourds : sauf si valeur ajoutée claire (rénovation énergétique, division).
Exemple avancé
Un investisseur achète un appartement à 150 000 € financé sur 20 ans.
- Loyer : 700 €/mois.
- Crédit + assurance : 550 €/mois.
- Charges + taxe foncière : 120 €/mois.
👉 Cashflow = 700 – (550 + 120) = 30 €/mois positif.
S’il loue en meublé LMNP et déduit l’amortissement, son imposition baisse fortement → cashflow net après impôts = 60 €/mois.
FAQ sur le cashflow
Qu’est-ce qu’un bon cashflow ?
En immobilier locatif, un cashflow positif est généralement recherché. Même un faible surplus (50 €/mois) est un signe de solidité financière.
Peut-on investir avec un cashflow négatif ?
Oui, si le projet a un fort potentiel de valorisation patrimoniale (revente, plus-value). L’investisseur accepte un effort d’épargne en échange d’une capitalisation future.
Quelle différence entre cashflow et rentabilité ?
La rentabilité mesure le rendement brut ou net d’un bien (pourcentage annuel). Le cashflow est une donnée en euros, exprimant la trésorerie réelle disponible.